ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Samedi 2 janvier, 10 h 30, près de la place de la Bastille, à Paris, MGLO se dirige vers une palissade en bois qui protège les devantures de la célèbre brasserie Bofinger. Le street-artiste n’est pas au mieux, il craint d’avoir attrapé le Covid-19. A peine a-t-il entreposé ses pots de peinture sur les lieux qu’il part faire un test antigénique. Il revient quelques minutes plus tard rassuré. Il enfile une blouse pour mieux passer inaperçu, trempe son rouleau dans le pot de peinture blanche et se met au travail.⁣ Pour MGLO comme pour beaucoup de street-artistes parisiens la pandémie actuelle est devenue source d’inspiration, même si les restrictions ont quelque peu entravé le rythme de création.⁣ C’est le « Nous sommes en guerre ! », répété six fois par le président, le 16 mars 2020, qui a frappé Seth, un autre artiste parisien. « On doit tous porter des masques pour faire la guerre contre l’épidémie ? J’ai eu envie de peindre des enfants portant des heaumes », explique l’artiste.⁣ Madame, quant à elle, déployait, en décembre, deux immenses affiches portant sur l’impossibilité d’étreindre. « Si étreindre est au passé, aimer sera toujours imparfait », scandait la première, collée rue de l’Evangile (Paris 18e).⁣ Dans une veine plus mortifère, Retro est descendu, au lendemain du déconfinement, peindre dans la rue des squelettes colorés dansants. « J’avais l’impression qu’on voulait nous laisser sur la paille, tous nos projets en tant qu’artistes avaient été annulés. Je me suis dit : quand il ne reste plus grand-chose à part la couleur et l’énergie pour se motiver, alors faisons danser les morts »⁣ -⁣ 1 : Le graffeur MGLO (@mgloolgm) en train de peindre, le 2 janvier 2021, rue de la Bastille (Paris 4e). Photo : Thomas Von Wittich (@thomasvonwittich)⁣ 2 : Enfants aux heaumes de Seth dans les rues de la Butte-aux-Cailles (Paris 13e). Photo : SETH (@seth_globepainter)⁣ 3 : Madame (@madamedepapier), le 10 décembre 2020, rue de l’Evangile (Paris 18e). Photo : Thomas Von Wittich⁣ 4 : Retro (@retrograffitism), le 29 mai 2020, boulevard de Charonne (Paris 11e). Photo : Thomas Von Wittich⁣ -⁣ #streetart #art #covid」2月9日 0時00分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 2月9日 00時00分


Samedi 2 janvier, 10 h 30, près de la place de la Bastille, à Paris, MGLO se dirige vers une palissade en bois qui protège les devantures de la célèbre brasserie Bofinger. Le street-artiste n’est pas au mieux, il craint d’avoir attrapé le Covid-19. A peine a-t-il entreposé ses pots de peinture sur les lieux qu’il part faire un test antigénique. Il revient quelques minutes plus tard rassuré. Il enfile une blouse pour mieux passer inaperçu, trempe son rouleau dans le pot de peinture blanche et se met au travail.⁣
Pour MGLO comme pour beaucoup de street-artistes parisiens la pandémie actuelle est devenue source d’inspiration, même si les restrictions ont quelque peu entravé le rythme de création.⁣
C’est le « Nous sommes en guerre ! », répété six fois par le président, le 16 mars 2020, qui a frappé Seth, un autre artiste parisien. « On doit tous porter des masques pour faire la guerre contre l’épidémie ? J’ai eu envie de peindre des enfants portant des heaumes », explique l’artiste.⁣
Madame, quant à elle, déployait, en décembre, deux immenses affiches portant sur l’impossibilité d’étreindre. « Si étreindre est au passé, aimer sera toujours imparfait », scandait la première, collée rue de l’Evangile (Paris 18e).⁣
Dans une veine plus mortifère, Retro est descendu, au lendemain du déconfinement, peindre dans la rue des squelettes colorés dansants. « J’avais l’impression qu’on voulait nous laisser sur la paille, tous nos projets en tant qu’artistes avaient été annulés. Je me suis dit : quand il ne reste plus grand-chose à part la couleur et l’énergie pour se motiver, alors faisons danser les morts »⁣
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1 : Le graffeur MGLO (@mgloolgm) en train de peindre, le 2 janvier 2021, rue de la Bastille (Paris 4e). Photo : Thomas Von Wittich (@thomasvonwittich)⁣
2 : Enfants aux heaumes de Seth dans les rues de la Butte-aux-Cailles (Paris 13e). Photo : SETH (@seth_globepainter)⁣
3 : Madame (@madamedepapier), le 10 décembre 2020, rue de l’Evangile (Paris 18e). Photo : Thomas Von Wittich⁣
4 : Retro (@retrograffitism), le 29 mai 2020, boulevard de Charonne (Paris 11e). Photo : Thomas Von Wittich⁣
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2021/2/9

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