ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「« Le harcèlement et la violence sexuelle sont soudain devenus un sujet de conversation publique », d’après Zeina Amr Al-Dessoky, étudiante égyptienne de 20 ans, qui anime un compte Instagram dénonçant le harcèlement de rue. Ce fléau est endémique en Egypte, où presque toutes les femmes disent avoir été victimes d’agressions verbales ou de gestes déplacés.⁣ Il y a quelques mois, à l’été 2020, des influenceuses présentes sur le réseau social TikTok avaient été arrêtées pour « atteinte aux valeurs familiales » (deux d’entre elles ont été acquittées le 12 janvier). La vague d’indignation de juillet est décrite par la presse étrangère comme un #metoo égyptien. Une comparaison jugée réductrice par les militants féministes d’Egypte, des femmes pour l’immense majorité. « Ce label gomme la continuité dans notre lutte contre le harcèlement. Les modalités sont ici très différentes. En Egypte, celles qui témoignent sont contraintes à l’anonymat », explique Aida El-Kashef, cinéaste et féministe engagée.⁣ « Plus on est nombreux sur Internet, plus le sujet du harcèlement devient abordable », explique Zeina Amr, qui anime Catcalls in Cairo sur Instagram. De cette plate-forme, fréquentée par des personnalités glamour, à TikTok, au public plus populaire, en passant par Facebook, le débat sur le taharoch (mot arabe pour le harcèlement de rue) s’amplifie.⁣ -⁣ 1 : Zeina Amr Al-Dessoky, 20 ans, dénonce le harcèlement de rue sur son compte Instagram (@catcallsofcairo), très suivi⁣ 2 : Aida El-Kashef (@aidaelkashef) cinéaste et féministe engagée, au Caire, le 12 janvier⁣ -⁣ Photos : Roger Anis (@rogeranis) #PourLeMonde⁣ -⁣ #Egypte #feminisme #harcelement」1月16日 4時17分