ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 11月12日 22時25分
Il est dodu et duveteux. Il fait la taille d’un petit poulet, a des ailes atrophiées et un long bec. Doté d’un plumage gris-brun, il a un peu la forme d’une poire. Surtout, il est à l’origine d’une fraude électorale massive. Il s’agit du kiwi pukupuku, également appelé kiwi d’Owen, la plus petite des cinq espèces de kiwis répertoriées en Nouvelle-Zélande.
Comme tous les ans depuis 2005, les habitants de cet archipel du Pacifique sont invités à voter par Internet pour élire l’« oiseau de l’année », l’objectif étant de les sensibiliser à la protection de la faune et de la biodiversité.
Lundi matin, le toroa (l’albatros des antipodes) et le kakapo (un perroquet nocturne incapable de voler) étaient bien partis pour l’emporter. Mais dans la nuit du lundi 9 au mardi 10 novembre, la machine électorale s’est enrayée : plus de 1 500 bulletins frauduleux ont été enregistrés en faveur du kiwi. Ces voix – qui ont été retirées depuis – ont brièvement propulsé le volatile emblématique du pays en première position. « C’est un peu décevant que des gens décident de tester leurs petites arnaques technologiques sur l’“oiseau de l’année” », a regretté Laura Keown, la porte-parole du concours, sur Radio New Zealand. Personne n’a revendiqué ce « hack » électoral, et on ignore qui pourrait en être à l’origine. « Je ne sais pas quel genre de personne pourrait faire ça, mais je me plais à penser qu’il s’agit de quelqu’un qui aime vraiment les oiseaux indigènes », a ajouté Mme Keown.
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Un kiwi d’Owen surveille ses oeufs, en Nouvelle Zélande. Photo : Eurasia Press/ Photononstop
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2020/11/12