ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「« Un de ces jours, on m’enfermera à l’asile des fous », lâche Samer Btebati, visage émacié et yeux rougis par le chagrin. Bissane, sa fille de 7 ans, est morte à l’hôpital des suites de ses blessures, après la double explosion du 4 août au port de Beyrouth. « Mon enfant m’a dit : “aide-moi, papa !”. Je n’ai pas réussi à la sauver », poursuit, inconsolable, cet homme de 36 ans, originaire de Jisr Al-Choghour, dans le nord-ouest de la Syrie.⁣ ⁣ A Beyrouth, dans les ruelles où se côtoient désormais entrepôts industriels, maisons basses, immeubles populaires, rares bâtisses de caractère, les Syriens sont nombreux. Certains sont ouvriers au port, d’autres s’y entassent dans les appartements bon marché. Comme pour leurs voisins libanais, la double explosion ne fait qu’empirer une situation rendue déjà difficile par la crise économique et financière.⁣ -⁣ 1/4 : Samer travaille dans un atelier de mécanique situé face à l’une des portes du port. Le 4 aout, sa fille est grièvement blessée par l’explosion, malgré les soins apportés à l’hôpital elle a succombé à ses blessures.⁣ 2/4 : Ola, 30 ans, montre la cicatrice sur son visage causée par l’explosion du port, dans son appartement où elle vit avec sa famille dans le quartier de Karantina, près du port de Beyrouth, au Liban, le 17 août.⁣ 3/4 : Bahige, le mari d’Ola, avec sa fille près de la fenêtre cassée de son appartement où il vit avec sa famille.⁣ 4/4 : Mahmoud se tient à l’intérieur de sa maison détruite où il vivait avec son frère face au port, à Karantina, Beyrouth, Liban, 20 août.⁣ -⁣ Photos : @daliakhamissy #PourLeMonde⁣ -⁣ #Lebanon #Liban #Syria #Syrie #BeirutBlast」9月1日 19時20分