ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 2月27日 17時30分
Le visage presque entièrement recouvert d’un tatouage tribal, toujours coiffé d’un chapeau de cow-boy en forme d’hommage au surnom de ses ancêtres engagés dans le bataillon maori durant la Seconde Guerre mondiale, le député Rawiri Waititi n’est pas du genre à passer inaperçu. Encore moins dans l’hémicycle du parlement néo-zélandais. « Vous savez ce que ça fait d’avoir un caillou dans votre chaussure ? Ce sera mon travail ici », a-t-il lancé, d’emblée, à ses pairs lors de sa première intervention, le 3 décembre, peu après son élection. Promesse tenue. Il a suffi d’une poignée de séances pour que, le 10 février, le coprésident du Parti maori obtienne l’abandon d’un règlement interne datant de l’époque coloniale : le port obligatoire de la cravate pour les hommes.
Il a d’abord bruyamment ouvert le débat, début décembre, lors de son premier discours devant une chambre déjà surprise de le voir prendre la parole sans ôter son couvre-chef. Alors qu’il s’apprête à conclure, Rawiri Waititi, saisit sa cravate et fait mine de se pendre avec. « Enlevez cette corde autour de mon cou pour que je puisse chanter ma chanson », clame-t-il en citant le chef Mokomoko - un Maori exécuté à tort par les Britanniques pour meurtre en 1866. Le député se débarrasse alors du « nœud colonial » pour le remplacer par un hei tiki ; un pendentif de forme humanoïde symbolisant la fertilité, transmis de génération en génération et considéré comme un « trésor » par la communauté maorie. Le ton est donné.
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Rawiri Waititi (@rawiri_waititi) au parlement à Wellington, en Nouvelle-Zélande, le 15 février 2021. Photo : Hagen Hopkins (@hagen_hopkins) / Getty (@gettyimages) / AFP (@AFP通信)
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2021/2/27