ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 2月13日 17時01分
Dans une pharmacie située dans la banlieue est de Beyrouth, une cliente est invitée à revenir une semaine plus tard pour son médicament. « Ne pas pouvoir répondre aux besoins détruit la relation de confiance, se désole Joanna Francis, la pharmacienne. Que peut-on répondre à un parent qui demande, « comment vais-je nourrir mon bébé ? », parce qu’il n’y a pas de lait infantile disponible ? » Sur les étagères, seules quelques rares boîtes de lait sont disposées.
Se procurer des médicaments, dont plus de 80 % sont importés, est devenu un casse-tête pour de nombreux Libanais. Même le sacro-saint Panadol, un antidouleur très utilisé, est difficile à trouver. Apparues à l’automne 2020, un an après l’éclatement de la crise financière, les pénuries s’aggravent. Face à l’effondrement des réserves en devises de la Banque centrale, ses subventions sur les produits de première nécessité comme les médicaments sont menacées à court terme. Les quantités distribuées aux pharmacies sont rationnées. Un marché noir s’est mis en place.
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1 : Le pharmacien Mahmoud Al-Assaad discute avec des clientes dans le camp de réfugiés palestinien de Chatila à Beyrouth le 9 février.
2 : La pharmacienne Malak Khiami, dans le stock de médicaments de l’association Amel, dédiée à la santé, à Beyrouth
3 : Le docteur palestinien Jamal Al-Husseini (à gauche) opère un patient avec l’aide de son assistant dans une clinique du camp de réfugiés de Chatila, à Beyrouth
4 : Le docteur Jamal Al-Husseini (à gauche) tend une ordonnance à son assistant dans sa clinique de Chatila, à Beyrouth
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Photos : Dalia Khamissy (@daliakhamissy) #PourLeMonde
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2021/2/13