ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 10月26日 15時00分
Un an après les manifestations d’octobre 2019 au Liban, la contestation s’est essoufflée faute d’alternative politique sérieuse. Selon le chercheur Jamil Mouawad, la classe dirigeante a regagné de sa force symbolique en brandissant de nouveau les menaces régionales.
« Depuis, la classe politique a su rebondir, en exploitant les enjeux régionaux qui se dessinent à nouveau autour du Liban. C’est là son point fort : le système s’impose en contrôlant l’imaginaire. A chaque élection depuis 2005 [date de fin de la tutelle syrienne au Liban], les questions sont posées en termes existentiels par les partis : « Ce sera nous, ou l’identité du Liban va changer » ; « Ce sera nous, ou l’occupation iranienne » ; « Nous, ou l’occupation saoudienne »… »
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Née en 1987 au Liban, Soha Ghandour est photographe. Elle parcourt Beyrouth, mue par son amour des compositions colorées. Elle a pris cette image en 2016 dans le quartier traditionnel de Geitaoui, aujourd'hui très endommagé par l’explosion du 4 août sur le port de la capitale libanaise.
Réalisée à la manière d’un graffiti, nichée dans l’interstice d’un mur ébréché par la guerre et le temps, cette calligraphie est l’œuvre de Vincent Abadie Hafez (dit « Zepha »). Cet artiste plasticien français, né en 1977, s'inspire de la calligraphie arabe de style coufique et diwani. Il a ici reproduit une strophe d’une chanson de la diva libanaise Fairouz : « Ma voix continue de s’élever, tourbillon dans les consciences, pour leur dire ce qu’il se passe. »
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Photo : « Calligraffiti », photographie de Soha Ghandour (@soha.ghandour) / Emergeast.com (@emergeast)
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2020/10/26