ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「Au nord de Ramallah, perché sur des collines rocailleuses face à une colonie israélienne, le village de Nabi Saleh est un symbole de la résistance non armée palestinienne. De 2009 à 2016, les habitants ont organisé, chaque vendredi, des manifestations pacifiques, filmé les attaques des soldats et des colons israéliens, les terres confisquées…⁣ Bassem Tamimi y a consacré sa vie. Aux murs de son salon sont accrochés plusieurs portraits de sa fille, Ahed, boucles blondes et regard bleu perçant, célèbre pour avoir giflé un soldat israélien en 2017. De génération en génération, les formes de la lutte sont les mêmes, mais le but a changé.⁣ « [Lorsque les accords d’Oslo ont été conclus en 1993], je voyais la solution à deux Etats comme une possibilité de me libérer de la colonisation israélienne », explique le père d’Ahed. « On s’est trompés. Nous n’aurions jamais dû abandonner la Palestine historique ». Libérer les territoires occupés en 1967 ne résoudra rien, estime-t-il, à rebours du credo des chancelleries européennes et des dirigeants de l’AP, repris en chœur par les pays arabes. Le militant du Fatah, le mouvement du président Mahmoud Abbas, se bat désormais pour un seul Etat, où Juifs et Palestiniens vivraient ensemble, jouissant des mêmes droits.⁣ Ces propos sont symptomatiques d’un changement plus profond. Fin 2018, les Palestiniens de Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de la bande de Gaza n’étaient plus que 43 % à croire à une solution à deux Etats, selon un sondage du Palestinian Center for Policy and Survey Research. Rares sont ceux qui, comme Ahed et ses amis de Nabi Saleh, continuent de se battre. Les Palestiniens de la « génération Oslo » sont de moins en moins nombreux à croire qu’ils ont le pouvoir de changer leur destin. Beaucoup se contentent de survivre, résignés à voir Israël grignoter peu à peu la Cisjordanie, les laissant sans statut.⁣ -⁣ Bassem Tamimi et sa fille, Ahed, célèbre pour avoir giflé un soldat israélien en 2017. Le 18 septembre 2020, au village de Nabi Saleh. Photo : Tanya Habjouqa (@habjouqa) / NOOR (@noorimages) #PourLeMonde⁣ -⁣ #Israel #Palestine」9月26日 2時52分 - lemondefr

ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 9月26日 02時52分


Au nord de Ramallah, perché sur des collines rocailleuses face à une colonie israélienne, le village de Nabi Saleh est un symbole de la résistance non armée palestinienne. De 2009 à 2016, les habitants ont organisé, chaque vendredi, des manifestations pacifiques, filmé les attaques des soldats et des colons israéliens, les terres confisquées…⁣
Bassem Tamimi y a consacré sa vie. Aux murs de son salon sont accrochés plusieurs portraits de sa fille, Ahed, boucles blondes et regard bleu perçant, célèbre pour avoir giflé un soldat israélien en 2017. De génération en génération, les formes de la lutte sont les mêmes, mais le but a changé.⁣
« [Lorsque les accords d’Oslo ont été conclus en 1993], je voyais la solution à deux Etats comme une possibilité de me libérer de la colonisation israélienne », explique le père d’Ahed. « On s’est trompés. Nous n’aurions jamais dû abandonner la Palestine historique ». Libérer les territoires occupés en 1967 ne résoudra rien, estime-t-il, à rebours du credo des chancelleries européennes et des dirigeants de l’AP, repris en chœur par les pays arabes. Le militant du Fatah, le mouvement du président Mahmoud Abbas, se bat désormais pour un seul Etat, où Juifs et Palestiniens vivraient ensemble, jouissant des mêmes droits.⁣
Ces propos sont symptomatiques d’un changement plus profond. Fin 2018, les Palestiniens de Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de la bande de Gaza n’étaient plus que 43 % à croire à une solution à deux Etats, selon un sondage du Palestinian Center for Policy and Survey Research. Rares sont ceux qui, comme Ahed et ses amis de Nabi Saleh, continuent de se battre. Les Palestiniens de la « génération Oslo » sont de moins en moins nombreux à croire qu’ils ont le pouvoir de changer leur destin. Beaucoup se contentent de survivre, résignés à voir Israël grignoter peu à peu la Cisjordanie, les laissant sans statut.⁣
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Bassem Tamimi et sa fille, Ahed, célèbre pour avoir giflé un soldat israélien en 2017. Le 18 septembre 2020, au village de Nabi Saleh. Photo : Tanya Habjouqa (@habjouqa) / NOOR (@noorimages) #PourLeMonde⁣
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2020/9/26

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