ルモンドさんのインスタグラム写真 - (ルモンドInstagram)「« On n’a plus le choix que de descendre dans la rue. Beyrouth a été détruite. Les gens sont à bout de souffle », dit Sasha Rustom, manifestante de 27 ans, en s’éloignant des gaz lacrymogènes des forces de sécurité, qui s’intensifient au fil des heures. « Il faut que tout le gouvernement démissionne » réclame-t-elle depuis la place des Martyrs, plongée dans l’obscurité.⁣ Le centre-ville de Beyrouth a de nouveau plongé dans une ambiance insurrectionnelle, dimanche 9 août, aux abords du Parlement.⁣ ⁣ Des médias libanais spéculent sur une chute imminente du cabinet du premier ministre, Hassan Diab. Deux ministres ont déjà annoncé leur démission, dimanche, dont la ministre de l’information, également porte-parole, Manal Abdel Samad.⁣ Hassan Diab a plaidé, samedi, pour l’organisation d’élections anticipées. Un choix soutenu par des leaders traditionnels opposés au gouvernement, comme le chef druze Walid Joumblatt. Mais, pour les collectifs de la contestation ou les partis alternatifs qui avaient appelé à la manifestation de samedi, cette hypothèse est un piège, sans une nouvelle loi électorale. Et elle ne répond pas à l’immense crise humanitaire causée par l’explosion et la faillite financière du pays.⁣ -⁣ 1 : Des manifestants sont assis devant l’hôtel Le Gray endommagé sur la place des Martyrs au centre-ville de Beyrouth, au Liban.⁣ 2 : Sasha Rustom, 27 ans, sur la place des Martyrs au centre-ville de Beyrouth, au Liban.⁣ Photos : Dalia Khamissy (@daliakhamissy) #PourLeMonde⁣ -⁣ #international #liban #beirut #crise #manifestation #BeirutBlast」8月10日 21時02分