ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 7月11日 06時36分

Ici, c’est Minsk Mazowiecki, une ville pavillonnaire de 40 000 habitants, à 40 kilomètres à l’est de Varsovie, où se côtoient autoentrepreneurs et salariés de grandes entreprises varsoviennes, migrants ruraux et employés du ministère de la défense, premier employeur de la commune avec ses sept unités militaires. Un îlot gouverné par les libéraux en plein cœur d’une région profondément conservatrice où le PiS n’a cessé de grignoter des « parts de marché » depuis une dizaine d’années. En 2015, lors du précédent scrutin présidentiel, Andrzej Duda avait raflé la mise d’un cheveu à Minsk Mazowiecki. Cette fois, ce pourrait être l’inverse.⁣
« le clivage, entre une Pologne libérale, ouverte et une Pologne très conservatrice, repliée sur elle-même, est fondamental, c’est la ligne de front. Tout découle de ça, l’approche sur le climat, l’ouverture aux minorités sexuelles, la religion. Le PiS a imprimé sa marque sur un électorat dur, blanc, catholique et hétérosexuel. » « Minsk, poursuit le maire libéral, Marcin Jakubowski, membre de PO, c’est la Pologne en pilule », façon de dire, selon l’expression polonaise consacrée, que sa ville est un concentré de la situation nationale.⁣
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1 : Le maire libéral, Marcin Jakubowski, membre de PO, en campagne dans les rues de Minsk Mazowiecki.⁣
2 : Affiche d'Andrzej Duda, l'actuel président du parti conservateur accroché sur le balcon d'un particulier dans le centre de Minsk Mazowiecki.⁣
Photo : Kasia Strek (@kasia_strek) / Item (@collectif_item) #PourLeMonde⁣
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