ルモンドのインスタグラム(lemondefr) - 5月25日 03時59分
Psychanalyste, mère de famille, dépendante à l’alcool, sobre depuis des années, Sibyl a décidé de se remettre à écrire (elle fut jadis une romancière à succès). Aux membres de son cercle des Alcooliques anonymes, elle présente ces retrouvailles avec la fiction comme « une ivresse sans danger ». Pure illusion bien sûr. Elle vient de faire ses premiers pas sur un champ de mines, qui exploseront avec la grâce des feux d’artifice, au long du parcours qu’a tracé la réalisatrice Justine Triet.
Le film n’est pas très long – cent minutes – et pourtant la réalisatrice trouve le temps de faire bondir son héroïne dans le temps et dans l’espace, assemblant ces fragments en un édifice aussi complexe qu’un labyrinthe et pourtant presque familier – la représentation cinématographique d’un esprit féminin voué à la fiction.
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Justine Triet, réalisatrice de « Sibyl », à Cannes, le 23 mai. Photo : Paolo Verzone (@paoloverzone) / VU (@vu_photo) #PourLeMonde
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2019/5/25